Economique Eurasiatique et d’Asie
Centrale.
Pour pallier certaines probléma-
tiques spécifiques au marché phar-
maceutique russe, nous y avons
implanté nos solutions innovantes.
Servier a ainsi été pionnier en Russie
dans le développement, dès 2011,
d’outils novateurs pour la sécurisa-
tion de ses médicaments, comme par
exemple Securistamp, un authenti-
fiant numérique codé et imprimé sur
les boîtes de médicaments. Servier a
également depuis 2016 rejoint le pro-
jet pilote «
Track and Trace
» initié
par les autorités russes. L’objectif est
d’améliorer la sécurité des patients
en garantissant une traçabilité
complète pour chaque boîte de
médicament distribuée.
L’usine Servier produit notamment
des traitements contre les maladies
cardiovasculaires et le diabète.
Quels sont les besoins des patients
russes ? Quels sont les développe-
ments à prévoir pour Servier ?
Nous produisons localement les
médicaments Servier commercialisés
en Russie, dont la majeure partie est
destinée au traitement des maladies
chroniques non-transmissibles, qui
sont la première cause de mortalité
dans le pays. Notre outil de production
garantit une entière conformité avec
nos normes d’entreprise, les exigences
internationales de bonnes pratiques
de fabrication et les normes législatives
russes.
Nous avons fait de l’oncologie un de
nos axes de recherche prioritaires.
De fait, la part de l’oncologie en R&D
est passée en deux ans de 14 % à
37 % aujourd’hui et devrait atteindre
50% d’ici deux ans.
Nous proposons également aux
laboratoires étrangers qui souhaitent
s’implanter dans le pays de produire
leurs médicaments innovants au sein
de Servier RUS. Ainsi, notre accord
a vec le l abo ra t o i re GSK- V i i V
Healthcare est destiné à transférer
de nouvelles technologies sur notre
site industriel pour la production
d’une trithérapie dans le traitement
du SIDA. Ce projet contribuera à
améliorer l’accès des patients russes
à des médicaments innovants et
de qualité, et s’inscrit dans la volonté
du Groupe d’accroître son potentiel
industriel. Dans ce but, Servier
étudie actuellement de nouveaux
partenariats avec des laboratoires
locaux.
Quels seront les axes de développe-
ment du Groupe en Russie ? Comment
imaginez-vous l’avenir pour la filiale
dans ce pays ?
Le Groupe Servier réinvestit 25 % de
son chiffre d’affaires dans la R&D et
emploie 2 800 personnes réparties
dans trois centres de recherche. Les
dernières années ont connu un
succès significatif dans la mise au
point de médicaments innovants
conçus pour le traitement des
maladies cardiovasculaires et
neuropsychiatriques. Aujourd’hui
notre portefeuille de médicaments
est composé de dix-sept produits
commercialisés sur le marché russe,
et nous prévoyons de le doubler au
cours des cinq prochaines années.
Notre
Business Developpement
est
totalement aligné avec notre appro-
che globale. Celle-ci se focalise sur
nos cinq axes thérapeutiques, que
sont les maladies cardiovasculaires,
le diabète, les cancers, les maladies
immuno-inflammatoires et les
maladies neuropsychiatriques.
Au vu des spécificités du marché
local, les médicaments génériques
(plus d’un tiers du chiffre d’affaires
du Groupe Servier) constituent un
axe stratégique : EGIS, notre filiale
internationale spécialisée, s’est ainsi
implantée en Russie avec succès.
Enfin, nous avons l’ambition de faire
de Servier un acteur impliqué et
reconnu. Nous nous sommes enga-
gés dans de nombreux projets locaux
permettant d’apporter une solution
aux enjeux sociétaux.
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France - Russie
>
Usine de production des laboratoires Servier en Russie.
Servier
7, Lesnaya st. - 125196 Moscow - Russia
