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n 2017, Servier célébrait ses
vingt-cinq ans d’activité en
Russie et les dix ans de son site
de production « Servier Rus », situé
dans le nouveauMoscou. Pouvez-vous
revenir sur l’implantation de la filiale
dans le pays et son développement ?
Implanté dans 148 pays, le Groupe
réalise 78% de son chiffre d’affaires
(princeps et génériques) à l’interna-
tional, et 93% du chiffre d’affaires
pour la seule activité princeps.
Depuis notre entrée sur le marché
russe au début des années 1990,
nous n’avons cessé de nous développer.
Aujourd’hui, le Groupe Servier en
Russie emploie près de 2 000 personnes.
Après l’ouverture de notre bureau de
représentation en 1992, la deuxième
grande étape de notre implantation a
été la création de notre Centre
International de Recherche Théra-
peutique en 1999. Sa principale mission
est de soutenir le développement
clinique de nos médicaments, notam-
ment en apportant la contribution des
centres d’expertise russes à nos
essais cliniques internationaux,
indispensables à l’enregistrement de
nos médicaments.
Servier a été également l’un des pre-
miers laboratoires à inaugurer son
site de fabrication en Russie, Servier
RUS. Dès 2009, nous sommes passés
d’une activité de conditionnement à
la production pharmaceutique com-
plète. Aujourd’hui, notre entreprise
fait partie des cinq premiers groupes
pharmaceutiques internationaux éta-
blis en Russie et la quasi-totalité
(plus de 96%) des besoins en médica-
ments Servier du marché russe est
couverte depuis ce site.
Nous renforçons notre présence
dans la région en capitalisant sur
l’expertise de notre équipe locale et
sur l’expérience déjà acquise. En
2016, nous avons signé un accord de
coopération avec la République du
Tatarstan pour le développement
d’un programme de santé publique.
En mai 2018, nous avons participé au
Forum International Economique de
Saint-Pétersbourg. Ce fut l’occasion
d’améliorer notre visibilité et d’appa-
raitre une nouvelle fois auprès du
gouvernement russe comme un
partenaire stratégique et fiable, mais
aussi comme un investisseur solide.
Cet événement a également donné
lieu à la signature d’un accord avec le
gouvernement de Saint-Pétersbourg
pour promouvoir la prévention et le
traitement des maladies chroniques
non-transmissibles (maladies
cardiovasculaires, diabète).
Servier est devenu l’un des premiers
investisseurs en Russie pour le cycle
complet de production de médica-
ments. Quelle part occupe la filiale
russe dans le développement du
Groupe ?
Pour conserver notre rang de leader
sur ce marché, nous veillons à
aligner notre stratégie d’investisse-
ment avec les priorités écono-
miques de la Russie, dont l’indus-
trie pharmaceutique fait partie. En
effet, le gouvernement russe a pour
objectif de rendre le secteur de plus
en plus compétitif et de réduire la
dépendance vis-à-vis des importa-
tions.
Nous mettons ainsi à contribution
notre expertise pour développer les
exportations du pays, conformément
à la stratégie « Pharma 2020 ». En
2012, Servier est devenu l’un des pre-
miers laboratoires internationaux à
exporter ses médicaments fabriqués
en Russie vers les pays de la CEI.
Depuis 2016, nous avons aussi mis en
place une véritable plateforme qui
nous permet de transférer les com-
pétences et le savoir-faire acquis en
Russie vers les pays de l’Union
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Leader des médicaments de prescription et acteur majeur en recherche clinique,
le Groupe Servier contribue à l’amélioration du système de santé russe.
Jérôme GAVET,
Directeur général de Servier Russie et Union Economique Eurasiatique
©DR
« La Russie constitue un marché
hautement stratégique pour le développe-
ment du Groupe à l’international »
©DR
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