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France - Russie
mondial est la première contribution
du groupe à la lutte contre le change-
ment climatique. Notre partenariat
avec Novatek s’inscrit dans notre
stratégie de développement dans le
gaz en général et le GNL en particu-
lier. Il nous permet de renforcer nos
positions dans une région à très fort
potentiel de ressources en gaz.
Comment envisagez-vous le dévelop-
pement de Total dans le pays à plus ou
moins long terme ?
Les deuxième et troisième trains de
production de Yamal LNG seront
livrés fin 2018 – début 2019, ainsi que
le reste de la flotte de méthaniers
brise-glaces. Le succès du démarrage
de Yamal LNG nous conforte pour
l’avenir et nous sommes prêts à
envisager de nouveaux investisse-
ments en Russie avec notre partenaire
stratégique Novatek, à commencer
par Arctic LNG 2 au sujet duquel nous
venons de signer un accord pour 10 à15%.
Mais Total a de nombreuses autres
activités en Russie. Notre filiale SAFT,
dont les batteries de haute technolo-
gie connaissent déjà un grand succès
en Russie dans l’industrie spatiale et les
transports par exemple, s’intéresse de
près au stockage de l’énergie pour les
futurs projets d’électricité renouvelable.
En Russie, Total a également une
importante activité de marketing,
essentiellement dans le segment de la
vente de lubrifiants. Cette activité sera
renforcée dès 2018 par l’entrée en
service d’une nouvelle usine de fabri-
cation de lubrifiants dans la région de
Kaluga qui nous apportera plus de proxi-
mité avec nos clients au bénéfice de la
réactivité et de la compétitivité de nos
services et de nos produits. Total d’ailleurs
est le partenaire de
Kamaz, le leader
russe des camions.
