mobile a également beaucoup
investi, avec le groupe Renault
notamment. Total a dernièrement
signé avec Novatek pour prendre
10% d’un projet gazier géant dans
l’Arctique russe.
Comment envisagez-vous l’avenir des
relations économiques bilatérales ?
Quels seront les axes de travail du
service économique que vous dirigez ?
L’axe majeur du travail du service
économique reste le Conseil écono-
mique, financier, industriel et
commercial (CEFIC), qui se réunit à
nouveau périodiquement depuis
janvier 2016. Cette commission mixte
bilatérale permet à douze groupes
de travail sectoriels (dans l’énergie,
la propriété intellectuelle, les
services urbains, etc.) de travailler
ensemble.
À l’occasion de la venue du président
de l a Répub l i que , Emmanue l
Macron, lors du Forum économique
international de Saint-Pétersbourg,
les deux ministères en charge de
piloter le CEFIC, le ministère de
l’Économie et des Finances côté
f r ança i s , e t le mi n i s t è re du
Développement économique côté
russe, ont signé une déclaration
commune sur
« le nouveau partenariat
franco-russe pour l’économie de
demain »,
qui vise un effort particu-
lier dans de nouveaux domaines de
coopération et de projets conjoints.
Ces nouveaux domaines sont au
nombre de quatre : la santé, la
productivité du travail et de l’innova-
tion, les nouvelles mobilités et les
réponses économiques au change-
ment climatique.
La visite du président français en
Russie a permis de consolider les
liens économiques et d’envisager
l’avenir avec confiance. Emmanuel
Macron s’est en effet exprimé en
séance plénière, tout comme en
conclusion de la table ronde franco-
russe réunissant des entrepreneurs
des deux pays. Par ailleurs, ce forum
a permis la tenue de deux autres
tables rondes, l’une sur l’industrie du
futur, l’autre sur le Dialogue de
Trianon, forum franco-russe des
sociétés civiles qui a choisi cette
année comme thème la ville durable.
Une cinquantaine d’accords écono-
miques, mais aussi culturels, institu-
tionnels, ont également été signés à
cette occasion.
En l’état actuel des choses et malgré
les incertitudes créées par les
sanctions pour un certain nombre
d’entreprises françaises, je reste
optimiste quant à l’avenir des relations
bilatérales. Les entreprises françaises
investissent dans une variété de
secteurs ; les délégations écono-
miques sont nombreuses ; et je n’ai
aucun doute sur l’intérêt que les
entreprises françaises peuvent avoir
pour le marché russe.
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France - Russie
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La France peut fairemieux en Russie notamment dans l’agroalimentaire.
